Exposition Temporaire
« Paraître, beautés en représentation, XVIIIe / XXIe siècles »
Cette exposition réunit plus de 150 portraits, dessins, photographies, pièces de mobilier présentés dans l’une des salles restaurées des appartements ducaux, la salle de la Livrée, au fil d’un parcours organisé en cinq sections qui interrogent la sophistication des accessoires et des usages liés aux soins du corps et à son embellissement, mais aussi la construction de l’image de soi, en résonance avec son usage dans les sociétés contemporaines. Elle fait surtout la part belle aux objets, dans toute leur diversité et leur richesse, reflet du bouillonnement créatif issu des savoir-faire associés aux métiers d’art (boîtes serties d’or, éléments de nécessaires de toilette d’orfèvrerie, miroirs, pots à fard en porcelaine, flacons de cristal ou de pierres fines, pièces de costume tissées de soie et de fils précieux…). Collections du XVIIIe siècle et créations contemporaines sont associées, dans une célébration du beau au quotidien et du raffinement dans l’utile, par-delà les époques.
Le château de Versailles, le musée des Arts décoratifs de Paris, le musée du Louvre, le palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, le musée Cognacq-Jay, mais aussi les musées régionaux partenaires habituels et privilégiés (Palais des ducs de Lorraine - Musée lorrain, musée de la Cour d’or à Metz, musée des Arts décoratifs de Strasbourg…) contribuent à l’exposition par le prêts d’œuvres importantes.
L’exposition valorise également l’implication patrimoniale du Département de Meurthe-et-Moselle dans l’acquisition du miroir de toilette de la duchesse Élisabeth Charlotte (1676-1744). Principal accessoire de la cérémonie de la toilette publique, il reflète l’idée du « paraître », ou comment l’image de soi, sa construction et sa théâtralisation structuraient le quotidien des sociétés de cour, à Lunéville comme à Versailles. Le miroir dialoguera avec une toilette d’apparat conçue spécialement par l’ornemaniste contemporain Pierre –Marie Agin (sous la direction de la brodeuse Louise Aimard et grâce, notamment, aux travaux de la Maison Vuillaume de Diarville et du conservatoire des broderies de Lunéville François-Remy).
Entre patrimoine et création, le château de Lunéville conforte ainsi sa place de vitrine de l’excellence des métiers d’art, comme il l’a été au XVIIIe siècle, et comme il est appelé à le redevenir.
L’événement sera accompagné de la publication d’un catalogue.
_____________________________ Du 24 juin au 2 octobre 2023 Lieu - Salle de la Livrée - Espaces Restaurés Compris dans le prix de la visite